Lioubov 9 (so many stars in the sky)

***ENG (Sorry for the bad translation !)

No laughter, no remark, no cut...

After a discreet sigh of relief, she relaxed completely herself and was allowed resume her own lyric improvisation, so much not wanting any more to fall asleep again. All that she wished, it was that the Time grants them a little of eternity.
When that we asked the whimsical Time, it attacked again in a row, armed with a horrifying lance of blackthorns. No. You should not ask the Time, it was necessary to forget it. The eternity was able to appear finally, discreet, brief and terribly unique. Once again, in the shade of a sleepy room but without daring to face themselves, both damaged hearts found comfort in the echo of other one. They hardly needed furthermore to be happy.

Or then... an angel in an Harlequin suit playing the bagpipe. But this deviant thought was quickly garaged in a dungeon.

Do not face. "Verrry fine". She left gates open again for him to continue any cowardly operation and he was happy with that. Swamped with the feline melody, a kiss settled in its nape of the neck and stayed there, not wishing to leave the sweetness of this fur, the only view of which inspired so much fear to others. The purring seemed on hardly more stressed. But maybe it was there only the fruit of its tortured imagination...

And to be tortured, it was ! Reviewing the most terrible and the softest options, he decided for none and. As he had decided this very morning, he would not make an other gesture and if it it meant remaining motionless so until the world demands them, that's okay.

***FR

Pas de rire, pas de remarque, pas de coupure...

Après un discret soupir de soulagement, elle se détendit complètement et se laissa emporter par sa propre improvisation lyrique, n'ayant plus tellement envie de se rendormir. Tout ce qu'elle souhaitait, c'était que le temps leur accorde un peu d'éternité.
Lorsqu'on priait le temps capricieux, il revenait de suite à la charge, armé d'une effroyable lance d'épines noires. Non. Il ne fallait pas prier le temps, il fallait l'oublier. L’éternité se fit alors, discrète, brève et terriblement unique. Encore une fois, à l'ombre d'une pièce endormie mais sans pour autant oser se faire face, les deux cœurs abîmés trouvaient réconfort dans l'écho de l'autre. Ils n'avaient guère besoin de plus pour être heureux.

Ou alors un ange en costume Arlequin jouant de la cornemuse. Mais cette pensée déviante fut rapidement remisée aux oubliettes.

Ne pas faire face. "Parrrfait". Elle lui laissait une nouvelle fois le champ libre pour reprendre toute manœuvre lâche et il ne se fit pas prier. Comblé de la mélodie fauve, un baiser se déposa dans sa nuque et y resta, ne désirant pas quitter la douceur de cette fourrure dont la seule vue inspirait tant la crainte chez d'autres. Le ronronnement lui parut dès lors à peine plus accentué. Mais peut-être n'était-ce là que le fruit de son imagination malmenée...

Et pour être malmenée, elle l'était ! Passant en revue les options les plus terribles et les plus douces, il ne se décida pour aucune et demeura ainsi. Comme il se l'était promis le matin-même, lui ne ferait rien de plus et s'il cela voulait dire rester immobile de la sorte jusqu'à ce que le monde les réclame, qu'il en soit fait selon sa volonté.

  -( Morrre love HERRRE !

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